Premier trajet en voiture (dix minutes !) et arrivée à la maison chaotiques pour Samantha, qui tire une langue d’un kilomètre de long, terrée sous le siège avant après avoir vidé ses intestins sur la banquette arrière !

Une arrivée tranquille

Le chiot est forcément déboussolé quand il arrive à la maison : on peut jouer un peu avec lui, mais sans le bousculer et s’il va dans son panier, (placé dans un coin tranquille), on ne va pas l’y embêter : c’est son endroit à lui.

Une arrivée tranquille

Le chiot est forcément déboussolé quand il arrive à la maison : on peut jouer un peu avec lui, mais sans le bousculer et s’il va dans son panier, (placé dans un coin tranquille), on ne va pas l’y embêter : c’est son endroit à lui.

Manger et sortir

A deux mois, un chiot est sevré, et peut donc manger des aliments solides, mais en plusieurs petits repas par jour.

On dit souvent qu’un chiot doit rester dedans jusqu’à ce qu’il soit pleinement vacciné… mais il faut aussi qu’il se socialise, faute de quoi on risque de fabriquer un chien anxieux ! Il faut donc qu’il sorte, voie des gens, des chiens, des chats… mais dans des endroits où il n’y a pas des crottes de chien partout !

Manger et sortir

A deux mois, un chiot est sevré, et peut donc manger des aliments solides, mais en plusieurs petits repas par jour.

On dit souvent qu’un chiot doit rester dedans jusqu’à ce qu’il soit pleinement vacciné… mais il faut aussi qu’il se socialise, faute de quoi on risque de fabriquer un chien anxieux ! Il faut donc qu’il sorte, voie des gens, des chiens, des chats… mais dans des endroits où il n’y a pas des crottes de chien partout !

Premiers pipis, premières bêtises
Dès leur arrivée, la plupart des chiots (pas tous !) vont commencer à faire leurs besoins dedans, et des bêtises : c’est normal, ils n’ont pas encore tout compris, et les sphincters ne fonctionnent pas encore pleinement. Privilégier les récompenses aux punitions, et on ne gronde que quand on prend sur le fait !
Premiers pipis, premières bêtises

Dès leur arrivée, la plupart des chiots (pas tous !) vont commencer à faire leurs besoins dedans, et des bêtises : c’est normal, ils n’ont pas encore tout compris, et les sphincters ne fonctionnent pas encore pleinement. Privilégier les récompenses aux punitions, et on ne gronde que quand on prend sur le fait !

Les bonnes habitudes se prennent dès le premier jour : même s’il n’est pas question de résumer en une page l’ensemble de l’éducation canine, il y a des choses à faire, et d’autres à ne pas faire, lors de l’arrivée d’un chiot dans sa nouvelle maison.

Il arrive ! Il arrive !

Cela peut paraître évident, mais le chiot qui arrive ne doit pas être bousculé : il vient à peine de quitter sa mère et ses frères et sœurs, et il se retrouve dans un lieu et avec des gens qu’il ne connaît pas… il y a de quoi être déboussolé ! Pas question qu’il serve de jouet à tous les enfants du quartier pour le reste de la journée : on le caresse un peu, on lui montre son panier et sa nourriture, et on le laisse ensuite explorer tranquillement les pièces dont l’accès lui est autorisé, ou dormir s’il en a envie. On peut, bien sûr, jouer avec lui, mais par courtes périodes, entre lesquelles il pourra se reposer.

Où est-ce qu’on va le faire dormir ?

Lorsque le chiot arrive à la maison, il doit disposer d’un lieu pour dormir : panier, coussin, couverture.… Celui-ci doit être placé dans l’angle d’une pièce, en dehors des passages, ceci dans deux buts : d’une part pour que le chiot y soit tranquille, d’autre part parce qu’un lieu de couchage situé dans un passage, ou dans un endroit d’où le chien peut contrôler les allées et venues des membres de la famille, possède une haute valeur hiérarchique. Dans le même ordre d’idées, on évitera les lieux de couchage en hauteur : fauteuil, canapé, etc.

Le panier est le domaine du chiot, c’est son endroit à lui : on ne va pas l’y embêter, le faire jouer, le punir s’il a fait quelque chose ailleurs dans la maison 5 minutes avant, etc. Quand le chiot est dans son panier, on le laisse tranquille !

Faut-il prendre le chiot dans la chambre pour la première nuit ? si le chiot est très jeune, c’est possible : il a encore besoin de s’attacher à quelqu’un, comme il était attaché à sa mère. Le fait de dormir à côté d’un membre de la famille peut le rassurer. Mais attention, dans ce cas, il faudra savoir rompre cet attachement quelques semaines plus tard, (et notamment expulser le chiot de la chambre), comme le fait la chienne quand elle rejette brutalement son chiot vers l’âge de 4 à 6 mois. La plupart des humains ont du mal à réaliser ce détachement brutal : il est donc plus sage de faire dormir le chiot dans son panier, hors de la chambre, dès le premier soir, sans répondre à ses appels. En général, le chiot cesse de pleurer en quelques nuits. Si ce n’est pas le cas, on pourra le rassurer en utilisant des phéromones d’apaisement, commercialisées sous forme de diffuseurs.

C’est l’heure de la soupe !

Un chiot de deux mois est sevré, et peut donc manger des aliments solides : ration ménagère, boîtes ou croquettes pour chien en croissance. Classiquement, on distribue la ration à volonté jusqu’à 2 mois, puis en 3 repas de 15-20 min jusqu’à 6 mois, puis en 2 repas de 15-20 min quotidiens. Il faut éviter de faire manger le chiot juste avant ses maîtres, et dans la même pièce qu’eux. On ne le regarde pas manger : dans une meute, ce sont les individus dominants qui mangent les premiers, sous le regard des autres chiens. Pour cette raison, le chiot a le droit d’assister au repas de ses maîtres, mais il ne doit en aucun cas réclamer. Si on veut lui donner quelques restes, on va les poser dans son assiette lorsque le repas est fini, mais on ne lui donne rien tant qu’on est à table.

Il a fait pipi dans le salon !

Le plus souvent, le chiot n’est pas propre lorsqu’il arrive à la maison : il n’a pas encore tout compris et de toute façon, ses sphincters ne fonctionneront complètement qu’à partir de quatre mois : il est donc normal qu’il ne tienne pas toute une nuit. On peut néanmoins commencer son éducation tout de suite : sortir souvent avec lui, notamment lorsqu’il tourne en rond, lorsqu’il vient de jouer, de manger ou de se réveiller. S’il fait alors ses besoins dehors, on le félicite de façon très démonstrative : caresses, friandises, etc. En revanche, s’il s’oublie dans la maison, on peut le punir, (avec modération, voir le paragraphe suivant), mais seulement si on le prend sur le fait : quelques secondes après, il est trop tard. Il est donc inutile de punir le chiot le matin, pour des besoins faits pendant la nuit : « lui mettre le nez dedans » avant de lui en coller une n’a jamais servi à rien, à part rendre le chiot peureux.

Les premières bêtises

À peine arrivée à la maison, la petite bête commence à se faire remarquer : elle ronge le pied d’une chaise, dépiaute un géranium, fait des confettis de la robe achetée la veille, et mordille les mains jusqu’à faire saigner. Ne surtout pas en rire, sous prétexte qu’il est petit : rien ne fait plus plaisir à un chiot que de voir ses maîtres contents, et il prendra les rires pour des encouragements à continuer. Certaines très mauvaises habitudes des chiens adultes, (destructions, aboiements), ont ainsi été initiées inconsciemment par les maîtres eux-mêmes. (Photo de droite : Ben oui, c’était son coussin, acheté la veille…)

Avant tout, favoriser l’éducation positive ! (Je sais, des fois c’est dur, mais bon…) On valorise les moments de calme (caresses quand le chiot est tranquille) et si on voit qu’il commence à s’exciter devant une plante verte et qu’on sent que celle-ci n’en a plus pour très longtemps, on réoriente la bestiole vers un jouet qu’elle a le droit de mordre… et on la félicite. S’il faut vraiment punir le chiot, on peut agir comme le fait sa mère : on le retourne sur le dos, et on le maintient dans cette position en lui enfouissant la tête dans la paume de la main. On peut aussi lui donner une petite tape (symbolique !) sur les fesses, ou crier « non ! » en tapant dans les mains. Autre possibilité, les punitions négatives, par exemple ignorer le chiot : arrêter le jeu et quitter la pièce pendant quelques minutes. C’est très efficace pour apprendre au chiot à se contrôler quand il s’excite ou mordille exagérément : il comprend que s’il dépasse un certain seuil d’excitation, le jeu s’arrête, le bon moment est passé. Quoi qu’il en soit, et c’est peut-être le point le plus important en matière de punition, on ne doit jamais punir un chien si on ne le prend pas sur le fait : une minute après la bêtise, un chien (a fortiori un chiot) ne fait plus le lien avec la punition : le seul résultat est d’angoisser l’animal qui ne comprend pas, et la punition est inefficace !

Et se rappeler que si on n’y arrive pas, qu’on se sent dépassé… il est possible d’avoir recours à un éducateur canin (qui est d’ailleurs souvent une éducatrice) et qui apprendra en 10 minutes à votre chiot ce que vous n’avez pas réussi à lui apprendre en quinze jours ! Demandez conseil à votre vétérinaire, qui vous orientera vers des professionnels sérieux.

Quand est-ce qu’on pourra le laisser sortir ?

On entend souvent dire qu’il ne faut pas sortir un chiot avant qu’il soit complètement vacciné : c’est une bonne précaution pour éviter qu’il attrape des maladies contagieuses, mais garder un chiot enfermé dans la maison jusqu’à 3 ou 4 mois n’est pas souhaitable pour autant. En effet, le cerveau du chiot continue à se structurer pendant les premiers mois, et ce qui n’aura pas été « enregistré » pendant cette période sensible sera parfois très difficile à assimiler par la suite : un chiot tenu enfermé jusqu’à l’âge de 4 mois risque d’avoir peur des gens, des bruits, des voitures, etc. Il faut donc se garder des deux excès : le chiot ne doit pas être promené sur le trottoir d’une grande ville, souillé par les excréments de centaines de chiens différents, tant qu’il n’est pas correctement vacciné. Mais il doit néanmoins pouvoir sortir dans des endroits moins « contaminés », voir des gens, des voitures et des mobylettes, jouer avec quelques chiens adultes, de préférence connus et en bonne santé, etc.

Ces premières sorties sont l’occasion de l’habituer au port du collier, et de commencer à lui apprendre très progressivement la marche en laisse : c’est quand le chiot pèse 5 kilos et qu’il ne tire pas trop fort qu’il faut en profiter ! toujours sous forme de jeu, en félicitant abondamment à chaque bonne réponse.